Biographie
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titre bonne annee 2025

Je nous souhaite à tous le discernement qu’il faut pour sourire encore face à l’évidence reconnue parmi tous les récits artificieux qui se disséminent. 
Surtout celui qui voudrait, devant les souffrances infligées et les indifférences assumées, que l’on cède finalement au déni en croyant que l’amour n’est qu’un leurre.
Or, dans toute cette indéniable et incontournable histoire, c’est le propre de l’Homme, cet être doté de conscience, c’est même son rôle, lorsque plus rien ne fait de sens, d’ouvrir toutes les frontières entre la raison et l’instinct…

Et ce frontalier commun qui nous démarque, cet espace absolu entre nous, cet infiniment grand qui nous inclut tous, cet infiniment petit qui nous distingue tous, qui s’impose entre toutes les proximités et les unicités et qui nous retient de n’être qu’une multitude de big bang à recommencer à perpétuité, nous avons choisi de lui donner un nom ;
Pourquoi ? Parce que l’Amour.
L’amour, sinon l’aliénation !
Cette impulsion, cette force d’interaction à laquelle les mots ne suffisent pas pour se nommer, cette force qui m’attire mais peut aussi m’anéantir, elle appartient à la narration de l'amour.
L’amour est le premier et le dernier instinct de l’Homme. 

Toutes ces émotions qu’on élabore et qui nous forgent à leur tour, tout ce que l’on ressent par choix sans même comprendre pourquoi remonte à l’amour ou aux manquements d’amour ou aux manquements de l’amour. Tout. Toute l’oeuvre que nous sommes.
Et le jour où nous ne ressentirons plus rien marquera notre fin.
Tout ce qui me meut pour ne pas que je meure appartient à la narration de l’amour.
L’amour est la première et la dernière raison de l’Homme. 


Je nous souhaite à tous le discernement qu’il faut pour agir encore face à l’évidence reconnue au-delà de - et même parmi (!) - tous ces récits fatidiques qui nous divisent et nous nient : 
Il n’y a aucun dilemme. Aucune frontière, que des interactions entre nous.
N’oublions pas que, comme tout ce qui naît, nous ne sommes ici que pour transmettre la vie, pour maintenir le temps et les cycles du vivant…qu’on le veuille ou non.

Alors bonne nouvelle année à tous.
Préservons-nous encore. 
Ramenons-nous à nos instincts primaires, aimons-nous nous-mêmes puis revenons à la raison. 

 


Nouvelle chronique pour moi à Radio-Canada première !
Et c'est à l'émission “ Dessine-moi un dimanche ” avec Franco Nuovo

- Jenny, j'ai l'impression, en écoutant tes oeuvres, que tu lis beaucoup ! J'me trompe ?
- Non ! Effectivement, j'ai des boites et des boites de livres chez moi 
- Ah ! C'est parfait ! Ça te tente de partager avec nous ce que tu as dans ta bibliothèque ?
- Avec plaisir. Merci de l'invitation. Ces livres-là, ceux que je garde sortis, près de moi, que je relis plusieurs fois à divers moments de ma vie, que je rachète souvent car je les donne en cadeau, ces livres qui m'ont forgée depuis l'enfance jusqu'à aujourd'hui et que je partage déjà autour de moi ? Ça me fera plaisir d'en parler aussi avec vous.


Commençons par le commencement.
Commençons là où l'écriture elle-même a pris naissance, quand l'Homme ressenti le besoin de marquer sa présence, de laisser sa trace à travers des récit : sur les murs. 
Commençons là où l'amour de la lecture doit s'apprendre : d'abord par le regard, apprendre à s'arrêter pour observer le monde, pour chercher à comprendre le moment, la scène, la rencontre, l'environnement dans son détail et sa profondeur. Ressentir le plus grand que soi. Et dans l'extase de se ressenti qu'on veut, qu'on doit absolument partager, se reconnaître le devoir de trouver les mots justes qui lui rendront hommage. 
Tu apprends ça à un enfant, il recherchera cet échange partout et en tout temps, même dans les livres...


Episode 1 : L'image qui vaut mille mots

Face aux murs de Seth 

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Verba volant, scripta manent 

Quand les mots sont bien agencés, c'est qu'ils savent créer ces images indélébiles qui marquent, qui restent, qui vivent à jamais avec nous...

Lisons à nos enfants, dès le ventre de leur mère, qu'ils s'habituent à la voix narrative, celle qui les accompagnera dans leur esprit pour toujours. 
Montrons-leur la poésie du monde avant même qu'ils ne puissent décortiquer le langage condensé des mots, du logos. 
Donnons-leur la capacité d'aimer seul, de réfléchir seul, de lire vraiment, afin de pouvoir s'éduquer seul en portant attention à tout ce qui est dit par le monde qui les entoure, qui les abrite avant de répondre, de se partager, de créer à leur tour.

 

 

 

 

ecoutez jenny

avec René-Homier Roy 

Pour parler de la pub des Jeux Olympiques, de persévérance scolaire, de l'influence du Rap entre autres sujets...

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