On clôture la semaine qu'on a dédiée au 20 mars, Journée internationale de la langue française.
C'est un sujet qui me tient beaucoup à coeur. J'pouvais pas passer tout droit. La langue française, c'est à la fois mon outil et ma matière de prédilection.
Je trippe ben raide à jouer avec, à jouer dedans mais surtout, à faire touner la clé qu'elle est autour du monde pour recevoir et être reçue, pour se partager dans un langage originel et original où tous les francophones se reconnaissent et s'identifient.
J'ai écouté toutes les émissions, lu tous les articles sur le sujet. J'ai repassé toute l'histoire de la francophonie, de l'évolution de la langue.
J'ai été à la première du docu I speak français, diffusé sur Télé Québec et écouté l'émission qui a suivi aux Francs-Tireurs.
J'ai écouté tous ces débats...
Pour constater avec évidence que rien ne change, ni les chiffres sur la question, ni les positions qui s'entrechoquent.
Puis samedi midi, je tombe par hasard sur le Grand Oral en France. Un concours d'éloquence de 3h (!) diffusé en direct à la télé française où des gens de tous les âges, de toutes les cultures, les provenances et de toutes les formes de malaxage de la langue par la francophonie mondiale se côtoient, sur scène comme dans le jury.
J'ai trouvé ça magnifique à entendre et à voir. Elle est belle cette langue française, sous toutes ses coutures.
Et j'ai trouvé tellement dommage que dans ce grand déploiement d'éloquence, nous, Québécois, soyons absents. Trop occupés à nous débattre plutôt qu'à nous dire...
Cliquez sur l'image pour lire Cette parlure pas très propre que j'ai laissé parler dans ma chronique de cette semaine dans La Presse.
Pour ceux qui ont l'appli sur tablette, vous pourrez même l'écouter.