Merci à vous tous qui nous suivez depuis nos débuts !
Oh God! Quelle soirée hier ! Muzion reçoit le prestigieux prix « Empreinte culturelle » de la Socan !
J’sais pas si vous comprenez ; avant nous, ce prix a été décerné à Diane Juster, Jean Leloup, Jean-Pierre Ferland, Michel Rivard, Robert Charlebois, Stephane Venne…
What? Yes! C’est parmi ces légendes, ces gros canons de la culture qu’on vient de poser notre nom dans une autre page de l’histoire.
Ce prix, c’est des milliers de personnes qui le reçoivent en même temps que nous, avec nous, au même titre que nous.
J’en ai les larmes aux yeux…
Comprenez que cette chanson a été créée dans la rue, par la rue, où se sont rassemblés tous les quartiers, les hoods de Mtl pour l’occasion,
dans la parlure de chez nous, en français et en créole, avant de faire le tour du monde pour crier qui nous sommes, que nous sommes là !
Cette chanson, peut-être en sommes nous les créateurs... mais nous en sommes aussi et surtout les premiers spectateurs, les premiers témoins, les premiers récepteurs
de cette vague d’amour intarissable…les premiers à vous dire merci pour tout ce qu'elle est et qu'elle devient encore !
Merci à vous qui l’avez chantée, portée, déclamée, revendiquée et qui nous la demandez encore et encore année après année !
Que du love, my people ! Que du love !!!
Merci à la Socan pour cet hommage engagé, tellement beau et sensible.
Le détail qui a été mis dans cette dédicace ! Fallait voir ça !
Le trophée où chaque palette est accordée à notre chanson !
Le numéro qui débute avec elle, jouée par un orchestre classique ! Question de faire comprendre le raffinement et le ravissement et le partage que peut procurer le Hip Hop !
La perfo des artistes qui la chantent devant nous !
L'intro de Rebecca Mackonnen !
L'hommage par Wyclef Jean !
Le public qui reste debout pendant tous nos remerciements !
Ouf... Je n'en suis pas encore remise.
Tessy, Sandra, Jean-François, merci du fond du coeur pour tout ça.
La reconnaissance est totalement mutuelle, la famille.
Bon anniv à la SOCAN et merci pour le taf acharné.
Merci à Waahli, Barnev et gros big up à ma star Shah Frank pour cette perfo de feu !
Personne n’a jamais aussi bien chanté mon couplet et croyez-moi, peu arrivent à le faire.
Thank you love. C’est tout un honneur et un cadeau. Shine on!
Merci à Haig V, réalisateur génial de l’album, carrément 50% de la couleur du son Muzion.
Merci à Harold Faustin. Y’a que toi qui pouvais faire parler la guitare là-dessus, frère.
Merci à Bernard Nadeau pour le clip mythique qui a propulsé la chanson dans l’universalité des quartiers du monde.
Merci pour ta vision et ton audace.
Merci à Anne Vivien chez Sony/BMG, A&R qui a cru en nous avant l’industrie, avant l’impact, avant le succès.
Et merci à mon clan, ma famille intime et incontestable ;
Merci à ma mère qui m'a inspiré cette idée innovatrice de mélanger le Konpa au Hip Hop. Le konpa jouait à la maison, ça jouait dans le lèl et dans toutes les fêtes de quartiers qui jamais ne nous auraient laissé pensé que nous n'étions que souffrance et accablement.
Peu importe ce qui nous envirronne, peu importe le déroulement des évènements, peu importe où on se retrouve, on sait vivre ! On sait respecter la vie et la célébrer !!!
Merci aux aïeuls qui m'accompagnent.
Merci à ma sis, Cyn... La première à tout écouter...et à tout comprendre. We go deep. C'est une autre dimension.
Nay, Mel... we are one. It's a matriarchal legacy.
Merci aux potos, les real ones, tous mitan, qui étaient là hier et qui sont encore là dans ma vie à tous les jours, qui me ramènent les pieds sur terre : Mel, JS, K-Solo, Enice, Rob, Narra, Troy “TG approved”, Manon “The Flame” et mon frère Le Voyou qui réside dans mon soul.
Et vous savez ce qui est hors sol ? C’est qu’on est encore tous ensemble !
On travaille et on kiffe la vie encore ensemble !
Croyez-moi, tout ce qui est vrai reste et laisse son empreinte à jamais, la famille. Tout !
So, let go of what goes... Sit comfortably in what is, dans ce que vous savez être depuis toujours, dans ce que vous savez faire d'unique au nom de tous, and watch... History goes on!!! For the best! Et c'est toi qui l'écris.
We here baby!
Merci à vous, nos fans qui nous avez choisis pour nous représenter, à vous qui nous donnez ce souffle de vie qui nous rappelle continuellement qui nous sommes.
Se pou sa nou rasanble!!!
Dram, je ne serais pas qui je suis sans toi...
Poss...wow frérot… Je ne serais tout simplement pas sans toi.
Dynastie des Morniers !!! Pour toujours...
Merci à la SOCAN pour cette reconnaissance.
Merci à Olivier Boivert-Magnen pour ce bel article et pour le suivi durant toutes ces années.
Merci à nos pairs pour la grâce, l'estime et le respect. Pour la collaboration à ce mouvement aussi.
Et énormes remerciements d'abord et avant tout aux quartiers ! Rasanbleman tout kote !!! Men moun yo !
Merci aux fans qui nous ont donné ce droit, cette confiance, cette écoute, ce souffle de vie qui nous porte encore aujourd'hui.
🔥✨🙏🏽❤️
J'ai été surprise et très intriguée d’apprendre que cette année, le MET Gala, du Costume Institute, plus grand événement annuel du monde de la mode, qui se tiendra la semaine prochaine, le 5 mai au Metropolitan Museum of Art, à New York a choisit pour thème le dandysme, l’art de se dire par l’élégance très recherchée et étudiée des vêtements que l’on porte, par le comportement et l’allure raffinée et élevée qu’on se donne. Mais pas n’importe lequel dandysme ! Celui du dandy noir ! Superfine : tailoring black style, l’ultra fin de la haute couture sur mesure afro, et toute l’expo sera 100% inspirée par le livre dont je vous parle aujourd’hui, celui de Monica Miller sorti en 2009 sur le sujet ;
Le titre est long mais important dans chacun de ses mots : Slaves to Fashion: Black Dandyism and the Styling of Black Diasporic Identity
Si je traduis librement : « Des esclaves à la mode » ou « Esclaves de la mode ». Monica Miller, dès le titre de son livre veut qu’on sous-entende déjà la dichotomie. Les deux côtés de la médaille, ou de la cravate si on veut ici.
Le Dandysme noir et le stylisme de l’identité diasporique noire. Dès le titre, on est déjà dans une conversation polémique
Alors c’est quoi ça, exactement, le dandysme ?
Pourquoi ce sujet est important et qu’est-ce qui rend le dandy noir si particulier pour qu’on le mette comme ça en relief et qu'on l'applaudisse ?
Et surtout, c’est quoi le rapport - très étroit - du dandysme avec la littérature ? Car c’est par là qu’il prend et nous vend toute sa définition et sa valeur.
Animée par Karyne Lefebvre sur les ondes de Ici Première.
samedi 26 avril à 15h
clique sur l'image pour écouter l'entrevue
PHOTO : Radio-Canada / Hamza Abouelouafaa
Merci Hamza ! La photo est superbe et toi aussi.
Tout le déroulé de ce moment a été juste...wow.
D'abord, toute ma journée dans l'corps. Mais en plein coeur de celle-ci, l'émission ;
L'accueil, l'écoute, la justesse de répartie de Karyne à l'animation dès la première partie.
+ Deuxième partie : rencontrer la très grande Nicole Brossard pour converser avec elle sur la poésie ? 😮
Merci à Karyne et à sa recherchiste Florence Migneault ainsi qu'à toute l'équipe en studio.
Et merci à Mme Nicole Brossard (!) pour ce cadeau qui m'a saisie avant même que je n'arrive à l'agripper.
Cette semaine marque les 55 ans de la mythique Nuit de la poésie, la 1ère, celle qui a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 mars 1970 au Gésu sur la rue Bleury et qui est devenue l’un des moments phares de la littérature québécoise. Certains disent même que ce que Woodstock a été pour la musique populaire américaine, la Nuit de la poésie l’a été pour la littérature québécoise.
Je ne pouvais donc pas passer à côté de ce qu’elle représente pour moi d'abord mais surtout pour toute la culture québécoise en général.
Visionnez « La nuit de la poésie 1970 » sur le site de l'ONF :
Extrait d'archives de Radio-Canada - échanges entre poètes au « Perchoir d'Haïti » en 1965 :
Suite de ma série de chroniques sur l’histoire de la musique engagée.
On est dans le cadre du Mois de l’Histoire des noirs et ça tombe bien ;
C’est précisément là où on était rendus dans notre chronologie : l’impact de la musique des noirs ou de l’engagement des noirs par la musique.
On a statué lors du prédcédent épisode que la musique est née de l'engagement. Répondre au désir et à la nécessité de communiquer avec l'environnement qui nous entoure, communiquer avec soi et avec les autres, avec le plus grand que nous, l'espace, le “divin” comme le plus petit, l'enfance, la proximité, communiquer l'intime, transmettre l'énergie, le rythme, la force, la célébration... bref, la musique est née pour matérialiser et exprimer notre présence commune.
Alors si la musique a été créée pour s'engager, à quel moment et pourquoi se désengage-t-elle ? Ou est-ce plutôt simplement qu'elle change de forme d'engagement ?
Je trouve ça très épineux en ce moment de prendre le micro pour mettre la lumière sur autre chose que sur nos hantises, sur les impacts des turbulences américaines ou sur ce qui se passe à Gaza ou au Congo par exemples... Mais je comprends très bien l'importance de sortir la tête des écrans, de se détacher de l'arme qui cache la forêt, de continuer à vivre, de ne pas arrêter de se proposer, en ce que nous faisons et ce que nous sommes de mieux.
Heureusement qu'il y a l'art et la culture pour nous permettre de prendre ce recul, d'observer l'instant sous un autre angle, dans ses profondeurs sensibles, quoi qu'il s'y passe. C'est un peu ça la poésie existentielle ;
Évidemment, exposons les faits et les effets. C'est notre premier devoir, de voir.
Mais explorons aussi les affectivités qui vont déterminer la réactivité, la créativité nécessaire à nos prochaines actions.
Donc aujourd'hui, pour tenter de mettre en relief ces autres sujets sous-jacents de l'actualité qui nous concernent directement...la poésie.
Je vais vous raconter l'histoire du jour où j'ai rencontré la poésie québécoise pour la première fois...
cliquez sur l'image pour écouter la chronique
Dans le cadre du Mois de l'histoire des noirs, Émilie Perreault et son équipe m'ont invitée à discuter avec eux de la présence des cultures noires sur les plateformes médiatiques québécoises :
Well alright!
J'aime le sujet, surtout ses ramifications.
Parlons-nous...
Cliquez ICI pour écouter la deuxième partie de la chronique
Le 6 janvier dernier, à l'occasion de la Conférence des ambassadrices et ambassadeurs qui a eu lieu au Palais de l'Élysée, le président français Emmanuel Macron en a profité pour débuter son année diplomatique en insultant les dirigeants africains de certains pays ;
Après avoir insinué de façon clairement mensongère que l'initiative souveraine annoncée par ces pays de renvoyer hors de leurs frontières les armées françaises (présentes de manière continue depuis 1830 sur le continent ! Mais pourquoi ???) était commune et que la primauté de cette annonce était un geste de politesse de la part du gouvernement français, il poursuit cet affront en ajoutant ces injures à la longue liste d'insultes à laquelle nous sommes désormais habitués :
«J ’crois qu’on a oublié de nous dire merci. C’est pas grave, ça viendra avec le temps. L’ingratitude, je suis bien placé pour le savoir, c’est une maladie non transmissible à l’homme »
« Aucun de ces pays africains ne serait aujourd’hui avec un pays souverain si l’armée française ne c’était pas déployée dans cette région. »
Heureusement, les africains du continent comme ceux de toutes les diasporas ainsi que tous leurs descendants qui s'y intéressent savent désormais très bien lire entre les lignes du langage de l'impérialisme et possèdent tous les outils nécessaires pour connaître, transmettre et libérer l'histoire.
Celle qui nous est - encore ! Achetons, lisons les livres ! - accessible dans la littérature, celle qui relate des évidences, des faits exhaustifs et chronologiques racontés de façon nette et détaillée sur le temps long.
Laissons parler le temps, laissons parler les mots.
Ce livre, L'empire qui ne veut pas mourir, est selon moi le meilleur ouvrage du monde francophone écrit jusqu'à présent pour résumer et vulgariser l'histoire et les méfaits de la Françafrique.
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