Je nous souhaite à tous le discernement qu’il faut pour sourire encore face à l’évidence reconnue parmi tous les récits artificieux qui se disséminent.
Surtout celui qui voudrait, devant les souffrances infligées et les indifférences assumées, que l’on cède finalement au déni en croyant que l’amour n’est qu’un leurre.
Or, dans toute cette indéniable et incontournable histoire, c’est le propre de l’Homme, cet être doté de conscience, c’est même son rôle, lorsque plus rien ne fait de sens, d’ouvrir toutes les frontières entre la raison et l’instinct…
Et ce frontalier commun qui nous démarque, cet espace absolu entre nous, cet infiniment grand qui nous inclut tous, cet infiniment petit qui nous distingue tous, qui s’impose entre toutes les proximités et les unicités et qui nous retient de n’être qu’une multitude de big bang à recommencer à perpétuité, nous avons choisi de lui donner un nom ;
Pourquoi ? Parce que l’Amour.
L’amour, sinon l’aliénation !
Cette impulsion, cette force d’interaction à laquelle les mots ne suffisent pas pour se nommer, cette force qui m’attire mais peut aussi m’anéantir, elle appartient à la narration de l'amour.
L’amour est le premier et le dernier instinct de l’Homme.
Toutes ces émotions qu’on élabore et qui nous forgent à leur tour, tout ce que l’on ressent par choix sans même comprendre pourquoi remonte à l’amour ou aux manquements d’amour ou aux manquements de l’amour. Tout. Toute l’oeuvre que nous sommes.
Et le jour où nous ne ressentirons plus rien marquera notre fin.
Tout ce qui me meut pour ne pas que je meure appartient à la narration de l’amour.
L’amour est la première et la dernière raison de l’Homme.
Je nous souhaite à tous le discernement qu’il faut pour agir encore face à l’évidence reconnue au-delà de - et même parmi (!) - tous ces récits fatidiques qui nous divisent et nous nient :
Il n’y a aucun dilemme. Aucune frontière, que des interactions entre nous.
N’oublions pas que, comme tout ce qui naît, nous ne sommes ici que pour transmettre la vie, pour maintenir le temps et les cycles du vivant…qu’on le veuille ou non.
Alors bonne nouvelle année à tous.
Préservons-nous encore.
Ramenons-nous à nos instincts primaires, aimons-nous nous-mêmes puis revenons à la raison.