À Dessine-moi un dimanche avec Franco Nuovo
«How to be free» de Shaka Senghor
- Cliquez la photo pour écouter la chronique

- photo fournie par Kapois Lamort
-
*Ma chronique d'aujourd'hui est inspirée par Lovhard Dorvilier alias Le Voyou, l'un des membres les plus importants de la grande famille de Muzion, la “Dynastie des Morniers”.
Il était un peu le 2Pac du Hip Hop québécois, ne mâchait pas ses mots, avait un charisme qui le précédait mais formulait des reflexions profondes et nuancées et représentait la voix et les voies de la rue avec beaucoup d'authenticité, de générosité, d'intelligence et de perspective. Il en a fait réfléchir plus d'un et a changé plusieurs vies autour de lui. -
Si l'image vaut mille mots - et Dieu sait qu'il en avait toute une - seul le vécu et la souveraineté de conscience permettent ce détail dans les images qui nous captivent longtemps et l'éloquence qui marque et déploie, le temps d'une existence, d'une biographie, l'imaginaire et la créativité qui nourissent le mouvement individuel qui sert et fait vivre l'ensemble. Car c'est à l'ensemble qu'on revient. Et c'est toujours ensemble qu'on devient.
Pour moi, Le Voyou a été l'une des plus grandes figures masculines de ma vie, quelqu'un avec qui j'ai partagé beaucoup d'amour, beaucoup d'agir, beaucoup de souvenirs, de rêves et de devenir et aussi beaucoup de musique, de savoir et de ittérature... Comme il le disait souvent : « Faut apprendre à faire le deuil. Des fois même de soi-même » pour devenir encore et pour toujours.
-
L'oeuvre du Voyou, celle qu'a été sa vie, m'a inspiré ma lecture de celle de Shaka Senghor que je vous présente aujourd'hui...




