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Chronique “Haute Frekansite” 04-02-25 : Comment présenter les cultures noires ? (partie 2)


Le Sacrifice

Dans le cadre du Mois de l'histoire des noirs, Émilie Perreault et son équipe m'ont invitée à discuter avec eux de la présence des cultures noires sur les plateformes médiatiques québécoises : 

  • « Que voudrais-tu entendre et voir dans nos médias et à ICI Première pendant tout le mois de février pour mettre de l'avant le mois de l'histoire des noirs ?
  •  Et pourquoi pas pour le reste de l'année ou en général ?
  • Quelle serait la meilleure façon, selon toi,  de mettre la lumière sur la création ?
  • Peux-tu nous proposer deux ou trois artistes pour l'occasion ? »

Well alright!
J'aime le sujet, surtout ses ramifications.
Parlons-nous...

Cliquez ICI pour écouter la deuxième partie de la chronique 


Chronique “Haute Frekansite” 28-01-25 : Comment présenter les cultures noires? (partie 1)

Cliquez ICI pour écouter la première partie de la chronique

 

image fournie par La Table ronde du Mois de l'histoire des Noir.e.s
 


 

  

À l'émission Dessine-moi un matin avec Franco Nuovo

 

Cliquez pour écouter la chronique 
L'Empire qui ne veut pas mourir (une histoire de la Françafrique)

Le 6 janvier dernier, à l'occasion de la Conférence des ambassadrices et ambassadeurs qui a eu lieu au Palais de l'Élysée, le président français Emmanuel Macron en a profité pour débuter son année diplomatique en insultant les dirigeants africains de certains pays ; 
Après avoir insinué de façon clairement mensongère que l'initiative souveraine annoncée par ces pays de renvoyer hors de leurs frontières les armées françaises (présentes de manière continue depuis 1830 sur le continent ! Mais pourquoi ???) était commune et que la primauté de cette annonce était un geste de politesse de la part du gouvernement français, il poursuit cet affront en ajoutant ces injures à la longue liste d'insultes à laquelle nous sommes désormais habitués :

«J ’crois qu’on a oublié de nous dire merci. C’est pas grave, ça viendra avec le temps. L’ingratitude, je suis bien placé pour le savoir, c’est une maladie non transmissible à l’homme »

« Aucun de ces pays africains ne serait aujourd’hui avec un pays souverain si l’armée française ne c’était pas déployée dans cette région. »

Heureusement, les africains du continent comme ceux de toutes les diasporas ainsi que tous leurs descendants qui s'y intéressent savent désormais très bien lire entre les lignes du langage de l'impérialisme et possèdent tous les outils nécessaires pour connaître, transmettre et libérer l'histoire. 
Celle qui nous est - encore ! Achetons, lisons les livres ! - accessible dans la littérature, celle qui relate des évidences, des faits exhaustifs et chronologiques racontés de façon nette et détaillée sur le temps long.
Laissons parler le temps, laissons parler les mots. 

Ce livre, L'empire qui ne veut pas mourir, est selon moi le meilleur ouvrage du monde francophone écrit jusqu'à présent pour résumer et vulgariser l'histoire et les méfaits de la Françafrique. 

Cliquez sur l'image pour écouter la chronique

francafrique

 

 

 


 

26-10-24

Ça a été un honneur pour moi de faire partie de la cinquantaine de personnes à qui La Presse a demandé de choisir les 25 albums classiques du premier quart de siècle. 
Ça a été un exercice très intéressant mais oh combien tourmentant, entre les nostalgies et tout ce qui perdure. Déchirant aussi ! Y'en a bien plus que ce que permet l'espace alloué ! Comment choisir ? C'est impossible quand tous les goûts sont dans ma nature. Mais heureusement, le suffrage a tranché... 

Je rappelle que, du moins pour moi, s'il faut être cohérent sincère et effectif, le but de l'exercice n'était pas de nommer mes choix personnels, mes albums préférés à moi mais bien ceux que je considère avoir marqué le plus et le mieux l'époque et le territoire. Quand bien même qu'un album soit excellent, s'il est ombragé par 10 autres qui eux ont façonné le visage de la musique québécoise, changé la manière de composer dans un style ou un genre ou tous les genres, imposer des réflexions profondes sinon carrément des nouveaux traits à notre identité culturelle, je ne vais pas me mentir à moi même et chercher à les imposer. 

Voilà c'que ça a donné : 
Et grosse surprise qui me touche profondément que de découvrir qu'une mention d'honneur a été remise à Muzion malgré le fait que notre album ne soit pas admissible parce que sorti en 1999 et non en 2000. Très cool. Merci la gang. 

Pour comprendre pour quelles raisons plusieurs d'entre nous avons nommé l'album «Rêver mieux» de Daniel Bélanger en évidente première place, c'est ici : https://www.lapresse.ca/arts/musique/musique-populaire/nos-25-nouveaux-classiques/2024-10-26/exercice-d-admiration.php

Et pour comprendre le procesus de vote et connaitre les noms du jury : https://www.lapresse.ca/arts/musique/musique-populaire/nos-25-nouveaux-classiques/2024-10-26/chers-classiques-c-est-votre-tour.php 
À partir de ce lien, vous trouverez tous les articles de ce dossier ainsi que le podium et la liste des nommés. 

 

 

 

 

À ma chronique littéraire pour l'émission «Dessine-moi un matin»  

Avec Franco Nuovo

08-12-24

Chronique littéraire épisode 3 : The Message de Ta-Nehisi Coates

On arrive à la fin de l’année, à l’heure des bilans. Plusieurs d’entre nous sont préoccupés par l’état géo-politique du monde, par ce qui s’y passe au niveau humain surtout. 
Pour ma dernière chronique de 2024, je ne pouvais pas passer à côté de l’urgence qui prime. 
Je choisis de présenter un personnage - et une oeuvre - qui ose nommer les détails des événements tels qu’il les voit, qui considère qu’il est impossible d’intervenir ou d’interagir au sein d’un concept qu’on ne peut visualiser et que c’est donc le devoir de l’auteur de faire, le plus précisément possible, apparaître l’évidence aux yeux de ses lecteurs et à la lumière du monde.

« Même ces mots que j’écris ici, dans cette tentative, cet effort, cette recherche de réparation, ne sont que l’histoire d’un étranger. Une histoire racontée par un homme qui est encore aveuglé par le Knafeh et le café arabe, qui est encore au point de départ d’un parcours que d’autres ont marché depuis leur naissance. La Palestine n’est pas ma demeure. Si les palestiniens doivent réellement être vus, ce sera à travers les histoires tissées par leurs propres mains, non celles de leurs pillards ni même de leurs camarades. »

« Tout ce qui se dit en ce moment, tout le bruit au sujet des livres bannis et de la censure se trompe de piste ; tout ça ne me concerne ni moi, ni quelconque autres auteurs du moment. Le vrai sujet, ce sont les auteurs de demain, les frontières de leur imagination, l’angle de leur pensée, la profondeur de leurs questionnements...  » 
Puis il écrit à ses étudiants : « 
« J’essaie de vous ruer vers un concept nouveau, celui d’écrire non pas seulement pour contrer les mythes de conquêtes, les mythes des conquérants mais surtout contre votre propre désir ardent d’ériger les vôtres [...] The Words will save the World... » - Ta-Nehisi Coates 

 

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 Cliquez sur l'image pour écouter la chronique


 

27-10-2024

Chronique littéraire épisode 2 : L'histoire de la langue française avec Alain Rey 

Dans le premier épisode, je parlais de l'importance d'apprendre à lire avant même d'apprendre les mots. Savoir porter attention et intérêt à ce qui nous entoure, à ce qui est, à ce qui se passe à tous les temps.
Aujourd'hui, on parle de la première attention qui nous interpelle, de cette première voix qu'on entend et qui deviendra nôtre : notre langue maternelle... 

Hommage à Alain Rey, grand lexicologue, qui a donné sa vie à l'aimer cette langue et à nous raconter toute son histoire comme un conte de faits.

Cliquez sur l'image pour écouter la chronique

Franco Nuovo sourit.