Animée par Karyne Lefebvre sur les ondes de Ici Première.
samedi 26 avril à 15h
clique sur l'image pour écouter l'entrevue
PHOTO : Radio-Canada / Hamza Abouelouafaa
Merci Hamza ! La photo est superbe et toi aussi.
Tout le déroulé de ce moment a été juste...wow.
D'abord, toute ma journée dans l'corps. Mais en plein coeur de celle-ci, l'émission ;
L'accueil, l'écoute, la justesse de répartie de Karyne à l'animation dès la première partie.
+ Deuxième partie : rencontrer la très grande Nicole Brossard pour converser avec elle sur la poésie ? 😮
Merci à Karyne et à sa recherchiste Florence Migneault ainsi qu'à toute l'équipe en studio.
Et merci à Mme Nicole Brossard (!) pour ce cadeau qui m'a saisie avant même que je n'arrive à l'agripper.

Cette semaine marque les 55 ans de la mythique Nuit de la poésie, la 1ère, celle qui a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 mars 1970 au Gésu sur la rue Bleury et qui est devenue l’un des moments phares de la littérature québécoise. Certains disent même que ce que Woodstock a été pour la musique populaire américaine, la Nuit de la poésie l’a été pour la littérature québécoise.
Je ne pouvais donc pas passer à côté de ce qu’elle représente pour moi d'abord mais surtout pour toute la culture québécoise en général.
Visionnez « La nuit de la poésie 1970 » sur le site de l'ONF :
Extrait d'archives de Radio-Canada - échanges entre poètes au « Perchoir d'Haïti » en 1965 :
Suite de ma série de chroniques sur l’histoire de la musique engagée.
On est dans le cadre du Mois de l’Histoire des noirs et ça tombe bien ;
C’est précisément là où on était rendus dans notre chronologie : l’impact de la musique des noirs ou de l’engagement des noirs par la musique.
On a statué lors du prédcédent épisode que la musique est née de l'engagement. Répondre au désir et à la nécessité de communiquer avec l'environnement qui nous entoure, communiquer avec soi et avec les autres, avec le plus grand que nous, l'espace, le “divin” comme le plus petit, l'enfance, la proximité, communiquer l'intime, transmettre l'énergie, le rythme, la force, la célébration... bref, la musique est née pour matérialiser et exprimer notre présence commune.
Alors si la musique a été créée pour s'engager, à quel moment et pourquoi se désengage-t-elle ? Ou est-ce plutôt simplement qu'elle change de forme d'engagement ?
Je trouve ça très épineux en ce moment de prendre le micro pour mettre la lumière sur autre chose que sur nos hantises, sur les impacts des turbulences américaines ou sur ce qui se passe à Gaza ou au Congo par exemples... Mais je comprends très bien l'importance de sortir la tête des écrans, de se détacher de l'arme qui cache la forêt, de continuer à vivre, de ne pas arrêter de se proposer, en ce que nous faisons et ce que nous sommes de mieux.
Heureusement qu'il y a l'art et la culture pour nous permettre de prendre ce recul, d'observer l'instant sous un autre angle, dans ses profondeurs sensibles, quoi qu'il s'y passe. C'est un peu ça la poésie existentielle ;
Évidemment, exposons les faits et les effets. C'est notre premier devoir, de voir.
Mais explorons aussi les affectivités qui vont déterminer la réactivité, la créativité nécessaire à nos prochaines actions.
Donc aujourd'hui, pour tenter de mettre en relief ces autres sujets sous-jacents de l'actualité qui nous concernent directement...la poésie.
Je vais vous raconter l'histoire du jour où j'ai rencontré la poésie québécoise pour la première fois...
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